domingo, 22 de junio de 2014

Le départ

ESPAÑOL - 

Bon... Qu'est-ce que je peux dire, le mercredi je suis parti en route... Avec peur, incertitude, sans savoir ce qui m'attendait.... et je dois dire que je eu que des bonne surprises une derrière l'autre...


Le début n'a pas été très encourageant, je dois avouer:le poids de l’équipement était plus difficile de bouger que ce que j’avais songé, la longueur du "convoy" faisait de se déplacer dans le trafic une tâche compliquée et l’écartement insuffisant des roues de la remorque du kayak l'ont fait se renverser trois fois cette journée... A vrai dire, j'ai douté de mon idée. Déjà, ce fut un problème sortir du garage ou j'avais laissé le kayak a la nuit, ça m'a valu une attente intéressante et plusieurs insultes... Les gens qui habitent les grandes villes sont généralement très pressés et n'ont pas la tolérance pour attendre...  bien qu'au fond ils ne savent pas pourquoi ils sont si pressés...

Après, le premier arrêt... dans une station de service, puisqu'en roulant je me suis rendu compte que les roues de la remorque n'avaient pas assez pression d'air, ce qui se sentait plus lourd a faire bouger... depuis mon arrivée je sentais les yeux curieux sur moi, sans parler de ceux du chemin, ou même les chauffeurs de bus ralentissaient leur marche a coté de moi pour me demander ou j'allais, et les automobilistes qui prenaient des photos et me disaient des mots de courage... Je ne sais pas, mais ces détails font  qu'on sente le cœur plein, et plus d'envie de continuer.

En fin, j’étais déjà dans la station de service, me bataillant avec la machine a gonfler pneus (qui est faite pour gonfler des pneus de voiture, non pas de remorque de kayak, donc j'avais peur d'un éclatement prématuré) 
 C'est ici ou est arrivée ma première bonne surprise: Il fut que trois personnes qui étaient en train de boire un café dans le bar de la station m'ont appelé a travers la fenêtre pour bavarder avec moi; ils voulaient savoir d'ou je venais et ou j'y allais, des détails du "convoy", détails du voyage, temps, etc. Après d'un bavardage de quelques minutes, je me suis mis a la tâche de gonfler les pneus, et pendant que j’étais occupé avec ceci, une des personnes s'approche a moi, me donne un billet de 100 AR$, pendant qu'il me dit,  "tiens mon gars, tu en auras besoin"...
 Je ne peux pas expliquer la sensation du moment, un mélange entre vouloir pleurer et vouloir le serrer des bras, et la seule chose que j'ai pu articuler fut "Je te remercie du fond du cœur, ceci signifie beaucoup pour moi"...
Bon, après ça, environ midi j'ai reussi a sortir de Buenos Aires Capitale, il restait moins de chemin a faire... j'ai fraine sur un restaurant a Ciudadela et demandé "choripan" avec salsa criolla... a ce moment la, je pensais ne pas retourner a Buenos Aires sur un bon bout de temps, et j'ai senti que je ne pouvais pas laisser derrière cette ville sans manger un vrai "choripan". En laissant ce local je me suis rendu compte du premier problème mécanique... les soudures de la remorque étaient en défaut, ce qui faisait gîter le kayak en roulant, se renversant plus facilement... J'ai eu quelques kilomètres pénibles a cause de ce problème, jusqu’à l’hôpital  Posadas,ou je n'ai été plus capable de continuer... je me suis senti vraiment mal... penser que mon voyage finirait même pas avant de sortir de la banlieue de Buenos Aires... A ce précis instant est apparu Juan, une grande personne qui, non seulement m'a sorti du pétrin, mais en plus m'a accompagné plusieurs kilomètres avec son vélo jusqu’à Parque Leloir. En arrivant a Parque Leloir j'ai trouvé un magasin de vélos, ou je pensais acheter un trébuchet pour le vélo, puisque la instabilité a cause du poids des sacoches faisait impossible poser le vélo nulle part... Et même s'ils n'avaient pas un trébuchet qui pouvait résoudre mon
problème, ils m'ont aidé a trouver une solution alternative, en plus de me donner de l'eau chaude et m’accompagner avec quelques mates!! c'est la que j'ai connu Joaquin et son ami, deux grands enthousiastes du cyclisme que par chance étaient dans le local et avec qui j'ai partagé un bon bavardage, information du lieu et plusieurs mates. Mais le temps pressait, le vent d'en face avait été constant toute la journée, et avait retardé beaucoup mon voyage, donc, si je prétendait arriver quelque part avec la lumière du soleil, il fallait que je continue mon chemin...

Quelques kilomètres après avoir laisse Joaquin, le destin m'a fait rencontrer sur mon chemin a Eduardo, une autre âme bienfaisante et sportive...avec qui j'ai partagé quelques mots et qui m'a partagé de l'eau et des aliments aussi!;notre rencontre fut pas longue, puisque il restait peu de kilomètres pour arriver a la fin de la banlieue, et peu d'heures a ce mercredi... ce qui n'a pas empêché Eduardo de m'accompagner jusqu’à  General Rodriquez, coupant le trafic avec son vélo plusieurs fois pour me faciliter de traverser les carrefours... Tout comme Juan m'avait prévenu, Eduardo me dit que il allait falloir que je monte sur l'autoroute, donc, quelques kilomètres aprés nous avoir quittés, je n'ai eu plus que parcourir les 15 kilomètres qui me séparaient de Lujan a travers l'autopiste de l’accès ouest a la capitale...

Qu'est-ce que je peux dire sur ceci... ce fut ma pire expérience sur un vélo et j’espère plus jamais la répéter... mais ça m'a permis d'arriver a la ville de Lujan, ou j'ai du m’arrêter puisque la journée était arrivée a sa fin... J'ai passé la nuit dans une station de service, sur la sortie de la ville de Lujan vers Mercedes,ou je me suis retrouvé avec ce personnage:


Honnêtement, je ne me souviens pas de son prénom, c’était très tard, j’étais très fatigue, et je n'avais pas encore monté mon campement, mais je m'en souviens bien qu'il a été très aimable et volontariste,  il m'avait offert beaucoup de choses, comme hébergement et a manger, dommage que j'avais déjà résolu ça... On a bien bavardé a propos de voyages, motos et vélos... Après, avec la tente faite, et haïssant la mauvaise qualité du réseau de portable qui m'a empêché de parler avec ma copine, j'ai fini la journée en restant profondément endormi...

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